Après 12 ans de pratique en bioélectronique et des milliers de mesures physiologiques, j’ai pu constater « l’évolution des terrains » et des paramètres BEV des maladies établis par Louis-Claude Vincent.
A l’heure actuelle, les paramètres BEV d’une maladie cancéreuse n’est plus dans le cadran 3 : on ne retrouve pas un pH sanguin très alcalin (il reste dans les normes physiologiques, ne dépassant guère 7,45), le rH2 est réducteur (22 ou 23) et la résistivité est élevée. Quant aux urines les pH se situent entre 6 et 7, voire au-delà, et les résistivités ne sont pas systématiquement élevées.
Faut-il pour autant remettre la BEV en question ? Bien sûr que non !! C’est notre compréhension des chiffres et des bilans qu’il faut faire évoluer.
L’environnement dans lequel évoluait Vincent et ses congénères n’a plus rien à voir avec celui dans lequel nous baignons : pollutions électromagnétiques (basses et hautes fréquences), pollution de l’air, de l’eau, de la terre sont notre quotidien…Nos systèmes de défense sont soumis à rude épreuve tous les jours !
Qui dit polluant, dit « intrus » à évincer de l’organisme, dit inflammation qui se déclenche, dit radicaux libres. Là où Louis-Claude Vincent mesurait le stade final du processus de la maladie (excès de radicaux libres par débordement de nos systèmes de défense), nous mesurons aujourd’hui l’état inflammatoire quasi permanent des organismes ! Ce qui n’empêche pas les radicaux libres, mais nous ne les voyons plus aux mesures !
On ne peut donc plus se fonder sur les mesures de Louis-Claude Vincent pour déterminer un terrain pathologique ou non. De même, considérer que des urines à 6 ou 7 de pH écarte le sujet de tout risque de maladie est une grossière erreur ! on ne peut absolument pas déterminer un terrain en prenant uniquement les pH urinaires !!! Il règne une confusion dramatique lorsqu’il s’agit de l’équilibre acido-basique !! Quels pH sont concernés lorsque cet équilibre acido-basique est évoqué ? Le sang ? les urines ? l’extra-cellulaire ? l’intra-cellulaire ? Et l’équilibre entre quoi et quoi ??
Consulter un praticien formé à la bioélectronique rénovée vous prémuni d’interprétations de bilans erronées. Ces thérapeutes ont été formés au maniement des paramètres avec un regard « élargi » par rapport à l’enseignement de Louis-Claude Vincent. Ils suivent une formation continue une fois par mois sur le déchiffrage des bilans et participent une fois par trimestre à des réunions de travail qui visent à faire évoluer la compréhension de la méthode.
Le monde évolue, comme il l’a toujours fait. Et les espèces vivantes évoluent en parallèle pour se maintenir en vie. Nous devons de même, faire évoluer nos outils et la compréhension de ces derniers. C’est bien la clinique qui nous enseigne et nous fait évoluer dans nos connaissances. Il me semble voué à l’échec que de vouloir comprendre des « terrains » biologiques actuels avec d’anciennes mesures…
Le matériel reste le même et mesure les mêmes paramètres. C’est juste l’interprétation et la compréhension qui évolue.
Laurence Gallais